Les histoires album

Dans mes tiroirs, il y a des comptines et des histoires : Astrid Tournicote, le voyage d'émaah, Madame pomme-pomme, Albert Fragile...
Il faut les sortir ! Voici des extraits


Babette Pomme-Pomme

Chapitre 1 : trois heures dans la salle de bain 

 Haute comme trois pommes
Madame pom pom (babette)
Cœur d’artichaut, pomme d’abricot
se popo, se pompon, se pomponne…popom popom   
au 6 éme de la rue golden home 
dans la salle de bain,
et c’est le matin.

babette est une coquette

3 heures à se mirer
dans le miroir …aux alouettes
(3 heures) le nez perdu
dans ses tiroirs …aux amourettes

elle colorie sa petite frimousse
au pinceau, au plumeau en plume de moineau :
De la poudre à yeux d’escampette
du rouge à joue, rouge pommette
et du rose à bouche paillette

la pomponnette est une coquette

3 heures dans la salle de bain
à machiner ses trucs machins :
shampoing, bigoudis, anti-ride,
anti-poux, anti-toux, anti-tout !
huile de pépin, peigne jasmin,
des p’tits pompons dans les cheveux
fanfreluche, verni-nunuche…
une robe, un tutu ? trop cul-cul
«  j’sais pas quoi mettre !!
je ne suis pas prête! !!  (pas du tout du tout du tout du tout)

Un rendez-vous ?
3 petits points de suspension…
virgule, point d’interrogation !?
habillée, pomponnée, attifée,
au métronome à quatre épingles
Babette chante à tue tête!... j’arrive
Très en retard ! vite !
il faut trouver l’auto !!
alors elle grimpe sur son vélo et le vélo, dans l’auto !
sa veste sous le manteau, et le sac dans le capot !


ASTRID TOURNICOTE,  comptine poétique

Astrid Tournicote a les nerfs…
en pelotes.
On dit, il paraît, Que peut-être
Elle grignote les boulons dans sa tête.
Elle boulote les boutons de sa veste
creuse à tout va les petits trous
de sa mémoire, A la cuillère
Verse, les miettes dans un tirroir
Les confettis dans un mouchoir
Jette le tout par la fenêtre
Souffle dessus à en pleuvoir
(Et C’est joli,
Les confettis…)

Astrid tournicote a les nerfs…
en compote
on dirait qu’un avion
perdu, bourdonne
dans sa tête bougon bougonne…
le vent gigote dans sa cervelle
comme un opéra de sauterelle ( ou crésselles)
Trop de bruits dans ses oreilles
C’est la valse de la vaisselle
Cassée qui danse,
binguedingblang

(des éléphants, à lunettes
 applaudissent dans sa tête
le brouhaha d’un orchestre suédois)

suffit ! fini tout ce charififi !

La tournicote a le tourni
Elle tourne en rond,         (papier bonbon)
Dans sa maison ( papier carton)
Et sa bobine se débobine
Elle court elle court
Après le fil (elle coud)
Tournicoton, tournicotine
Elle en fait des tricots
des chaussettes, des manteaux
Elle découpe en petits morceaux
Ses idées qui barjotent, Au ciseau !    couic

La tournicote trotte-trottine    
loin de ses bottes (troti trota)
boutonne dimanche avec lundi…
déboutonne mardi et jeudi
Fragile, fragile tournicote
Et la voici comme une coquille
une coquille vide sans escargote
comme une tortue sans carapace
ou comme un miroir sans la glace
une petite poupée dézinguée
une porte sans la poignée…     

Astrid la démantibulée



Astrid a la tête qui s’envole
et se rempli de nuages
Qu’elle avale quand elle baille
et elle baille, baille…d’oubli
tourne boule et  tournebaille
devient maboule !
elle boit ses souvenirs à la paille…
Sa mémoire-épouvantail      éventail
Ressemble à un panier percé


Elle écoute grincer le temps
Elle attend…
Elle entend …
des voix
 

( a suivre) 

 
Voyages d’émaah 
conte initiatique et poétique

Les premiers mots

Dans les yeux d’émaah, courent des mongolfières…
des soleils, des jardins d’hiver.

Intro      
une voix off, un dialogue un peu surréaliste entre 2 personnages : apparemment la voix de l’auteur qui tente de présenter le sujet  de son livre à son interlocuteur, un genre d’éditeur, de producteur etc…

- « Une fête foraine au bord de la mer,
on a jamais vu ça !
Une roue de la fortune ! ?
Ah, c’est une loterie…pardon
Le ? TRALALA…Non, connais pas, c’est une marque de pull ?
Pffff, un oiseau à longue patte qui s’appelle pendule !
Pourquoi pas Horloge !
C’est une histoire qui parle du temps, d’accord !
Enfin quand même, restons plausible, on doit y croire à ton…Histoire justement…
 on aura tout vu !
Ou bien, on a jamais vu ça ! c’est…une histoire vraie ? biensur !
 Il était une fois au pays du tralala, blablabla, des fées, des poissons libéllules et des géants très très méchants et puis un jour…
-« Mais Chut!
Tu racontes mal et d’abord, ça ne commence pas comme ça l’histoire !
Tu n’as pas compris, 
Ecoutes, de toutes tes oreilles…
écoutes :

« Car d’abord, c’était le noir…et du silence.
Juste des bruits… sourds                                      
Un écho… Baboum   Baboum . badababoum !
Et c’était quoi ?
Un tambour chinois ?
non, on ne sait pas
Et puis…            un cliqueti          Clic clic clic
En fait…C’était le début du début…
Et c’est la que tout commença.

C’ était une fois, rien qu’une fois, le pays du TRALALA…               (ou tralalère)
Et le voyage d’émmah…

Chapitre 1 : le début du début
Clic clic clic clicclic clic
?????
clic clic…elle tournait la tête, à droite, à gauche, en haut, en bas… rien..
Emmah ne comprenait pas d’où venait ce clique clic.
Avec ses petites mains, toutes petites, elle frottait ses yeux, des yeux tout ronds et bleus, ou gris, ou verts… grands ouverts, équarquillés ! ébahis.
Et la devant elle…
Quoi ?
Et bien rien ! rien du tout…il n’y avait rien. Rien qu’elle pouvait saisir ou dire ou tenir.
(Texte compté en chuchotement) :
elle entendait bien la vie gazouiller Autour d’elle, et ça bougeait comme  
Des gazouillis et des guiliguilis Un cœur qui bat
La vie berçante des jours bonjours
Des pas dans les escaliers
Un peu de pluie, un peu de vent
Plus tard, elle se souviendra vaguement
Des bâteaux en papier, d’un sous marin volant
Des chaussettes qui tombent
Mercredi et dimanche
Le pays de l’enfance

Au début tout est grand
Avec des Feuilles et dedans, le printemps
Le manège avec les chevaux qui s’en vont
Tagada tagadi
Le temps ne compte pas
au pays de l’enfance
Et puis La balançoire à rétrécit
Il faut Remplir sa valise
Elle se souviendra de tout ça…

Chapitre 2 : le pays fabuleux
(description de la situation initiale au pays de l’enfance, heureuse et stable)

D’abord , il y avait un manège, et pas n’importe quel manège…
Un manège que ses habitants habitaient au gré de leur humeur.
Un manège qui habitait lui même un …
Un pays rigolo avec un grand O comme oh ! un pays qui tournait rond.

Et puis, il y avait des nuages on aurait dit, de la mousse de taffeta et surtout,
Il y avait, une balançoire toute verte, très grande, très haute.
( Plus elle avance, plus les choses rapetissent )
Un phare dressé au milieu de nulle part.
On entendait la mer qui faisait shououshouiffffff, fschfshhhu, le son de l’eau c’était se qu’il y avait de plus joli ; tous les samedis elle allait voir la mer, tous les jours c’était mercredi et dimanche
Je crois qu’elle habitait la, dans une fête foraine, une petite maison avec des arbres autour .


début première chanson : la vie est douce